ASSOCATION, ASOCIACION

 ARTICLES - 
Ci-dessous tous les articles concernant l'association

Articles


FRANCAIS
L'association de femmes que nous soutenons s'appelle 'Centro Integral Marcelina Meneses', un espace dédié aux femmes migrantes qui viennent de Bolivie, Pérou, Paraguay ou encore le Chili, des pays où la violence conjugale est très forte et la femme a peu de droits. Elles fuient leur pays avec enfants pour se réfugier en Argentine, où elles arrivent désemparées et perdues.

Reina Isabel Torres, sa présidente, et son équipe accueillent environ 15 personnes par semaine dans son centre, où sont offerts des conseils et de l'assistance à plusieurs niveaux : juridique, social, psychologique, etc. Elles y apprennent aussi un métier sur la base de leurs compétences. Souvent il s'agit d'une activité manuelle, qui leur permettra de décrocher un travail.

Pourquoi cette association ?
Nous avons été séduites par l'énergie de Reina et des personnes qui travaillent avec elle. Ce qui nous a bluffé : Reina a réussi, avec ses petits moyens mais une détermination solaire, à faire voter une loi qui décrète le 10 janvier comme Jour de la Femme migrante. Détail important: le Centre ne reçoit aucune subvention. La seule aide qu'ils ont vient de leur collaboration avec des instituts et fondations privés.


La mission de l'association
C'est une association à but non lucratif, qui propose :
  • des conseils juridiques (Zulema Montero),
  • du soutien psychologique (Kathya Diaz),
  • de l'aide sociale (Paola Romero et Lilia Camacho)
  • des ateliers d'information et de formation sur divers sujets
Deux grandes lignes directrices:
  1. Résoudre les problèmes immédiats et urgents : obtention de papiers d’identité, conseils juridiques, liaison avec les organismes de l'État ou autres organisations ;
  2. Offrir un lieu de rencontre, d’apprentissage et de réflexion avec des ateliers, des événements culturels et des débats autour d’un film.
Les ateliers et cours: 
  • informatique, cuisine, couture et langues (quechua, aymara, guarani et en anglais).
  • prévention et formation sur la violence conjugale, les droits en matière de santé et d’éducation sexuelle, la diffusion de la loi sur l’émigration et les questions de discrimination et de xénophobie.
La cible
La communauté émigrante et notamment les femmes. D'où la volonté d'installer le Centre à Espeleta, en bordure de Quilmes, une zone où vivent +5000 Boliviens, +4000 Paraguayens et +1000 Péruviens, sans compter les enfants. La majorité travaillent dans l’horticulture, la fabrication de briques, dans des entreprises familiales, dans le textile et la restauration.

Le rêve de Reina et son équipe
Créer La Maison de la Femme Migrante, où seraient hébergées les personnes :
  • victimes de violence domestique, qui ne savent pas vers qui se tourner pour ne pas retourner à la maison de l'agresseur ;
  • originaires de pays, où elles ne peuvent pas trouver les soins médicaux adaptés, et ont besoin d'un endroit pour se loger pendant leur traitement
  • victimes d’esclavage sexuel ou économique.

Histoire de l'association

L’association a été créée à la suite de la mort violente de Marcelina Meneses, la belle-sœur de Reina. Marcelina est née en Bolivie. Elle aurait aujourd'hui 45 ans. Sa vie n'a pas été facile. Fille d'une famille de 4 enfants, veuve et maman à 17 ans d'une petite fille, Jimena, née avec un gros problème congénital à la hanche, qui l'oblige à quitter son pays pour l'Argentine. Elle y rencontre son 2ème mari, le frère de Reina. Ils auront deux fils, Jonathan David et Joshua Alejandro.
Le 10 janvier 2001, Marcelina et Joshua, âgé de 10 mois, prennent le train pour se rendre à l'hôpital. Dans le wagon, ils sont violemment agressés et insultés par des voyageurs racistes et xénophobes, qui finalement les jettent hors du train en marche. Ils meurent sur le coup.
L’histoire a fait grand bruit dans les médias au niveau national et international et dans les milieux politiques des deux pays. Des marches ont été organisées pendant un an, le 10 de chaque mois. Le fait divers a même retenu l'attention de la Haut-Commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies (Mary Robinson).
Le dossier de police a été malheureusement classé sans suite, à cause d’absence de témoins. Pourtant, une personne a voulu témoigner mais elle a été discréditée par le procureur en charge du procès.
Reina s'est alors battue pour que les femmes migrantes ne vivent jamais l'atrocité de sa belle-soeur. En Octobre 2009 elle est allée La Paz en Bolivie et y a rencontré plusieurs dirigeantes, jusqu'à une députée, mais sans succès. Elle ne s'est pas découragée, parce que la mort de sa belle-sœur laisse un fils aujourd’hui âgé de 17 ans avec des problèmes psychologiques et un retard dans le développement, et une fille qui vit avec ses grands-parents en Bolivie mais ayant toujours besoin de soins pour ses problèmes de hanche.


ENGLISH
The association of women we support is the 'Centro Integral Marcelina Meneses', a place dedicated to women emigrating from Bolivia, Peru, Paraguay or Chile. In these countries, marital abuse is strong and women have poor rights. They leave with their family to join Argentina, where they arrived helpless and lost.

Reina Isabel Torres, the President, and her team welcome about 15 people a week in their center where are provided advices and assistance at different levels: legal, social, psychological, etc. Women are also taught for a profession based on their competencies. Often, it is a manual activity that will enable them to find a job.

Why this association?
We have been amazed by Reina’s energy and her team but all the more by Reina’s achievement. She has been able with her poor means but a huge determination to make an act passed, decreeing the 10th of January the official Day for Emigrating Women! Important: the center receives NO subside and works only with private-owned institutes and foundations.

Mission of the association
This is a non-profit organisation that offers:
  • legal advices (Zulema Montero),
  • psychological support (Kathya Diaz),
  • social aid (Paola Romero and Lilia Camacho)
  • information & educational workshops on various themes
Two main guiding lines:
  1. Solve immediate and urgent issues: obtaining ID, legal advising, liaising with State and other organisations ;
  2. Offer a place to meet, to learn and think with workshops, cultural events and debates brought by a film.
Workshops & courses: 
  • IT, cooking, dressmaking and languages (quechua, aymara, guarani and english).
  • Prevention and education on domestic violence, rights for sexual health and abuses, emigration law and questions about discrimination et de xenophobia.
Target
The migrant community and especially women. That's why the Center has been set in Espeleta, along Quilmes, an area where live +5000 Bolivians, +4000 Paraguayans and +1000 Peruvians, w/o counting the children. Most work in horticulture, brick factory, family entreprises in textile and catering.

Dream of Reina and team 
Create the House of Migrant Women, where would be hosted people:
  • victims of domestic violence, who don't know who to contact for help in order to avoid going back to their agressor's home;
  • from countries, where they cannot have the needed medical care and need a place to live during their treatment 
  • victims of sexual or work slavery.
 History of the association


The association has been created after violent  Marcelina Meneses' death. Marcelina was Reina's sister-in-law. Marcelina was born in Bolivia. She should be 45 today. Her life has not been easy. Daughter of a 4-children family, she became widow and mom of a baby-girl at 17 years, Jimeny, born with big congenital hip problems. This medical problem is the reason why Marcelina left her country to Argentina, where, she hoped, she could find better care. There, she met her second husband, Reina's brother. They had two sons, Jonathan David and Joshua Alejandro.
On 10th of January 2001, Marcelina and Joshua - 10 months old - took the train to the hospital. In the wagon, they were violently insulted and assaulted by racist and xenophobe passengers, that finally threw them out of the moving train. They died outright.
The story has had a big echo in the national and international media as well as in the political class of both countries. Demonstrations have been organized during one year, on the 10th of each month. The horrible event has even caught the attention of the High Commissioner of the UN Human Right council (Mary Robinson). 
The police case has been unfortunately closed due to lack of witness. However, there was a witness ready to tell what he had seen but he has been dismissed by the judge in charge of the trial. Reina fought then to defend the migrants women and make that such an horrible thing like her sister-in-law's assault would never never happen again. On October 2009, she went to La Paz in Bolivia and meet political decision-makers including a member of the Parliament but without success. She never lost courage at least on behalf of her her sister-in-law's children: a son, now aged 17, who is undeveloped with psychological problem,s and a daughter, who lives with her grand-parents in Bolivia but still needing special cares for her hip problems.



ESPAÑOL
La asociación de mujeres que apoyamos se denomina 'Centro Integral Marcelina Meneses' ,
un espacio dedicado a las mujeres emigrantes que vienen de Bolivia , Perú , Paraguay y Chile , países en los que la violencia doméstica es muy fuerte y la mujer tiene pocos derechos . Ellas huyeron de su país para  refugiarse en Argentina , donde llegan desconcertadas y perdidas .

Reina Isabel Torres , su presidenta, y su equipo dan la bienvenida a 15 personas cada semana en su centro , que ofrece consejos y asistencia en varios niveles : legal, social , psicológico , etc. También aprenderán una profesión basada en sus conocimientos. A menudo se trata de una actividad manual , lo que les permite conseguir un trabajo.

¿Por qué esta asociación?
Estábamos seducidas por la energía de la Reina y la gente que trabaja con ella. Lo que nos ha sorprendido : Reina logró , con pocos medios pero una
enorme determinación , obtener una ley que decretó el 10 de Enero como el Día de las Mujeres Emigrantes . Importante : el Centro no recibe ningún subsidio . La única ayuda que tienen proviene de su colaboración con los institutos y fundaciones privadas .

La misión de la asociación
Asociación sin fines de lucro que ofrece:
  • asesoramiento jurídico (Zulema Montero),
  • psicológico (Kathya Diaz),
  • asistencia social (Paola Romero y Lilia Camacho)
  • talleres informativos sobre diversas temas
Dos líneas de acción:
  1. solucionar los problemas inmediatos que se presenten (como la obtención del DNI, asesoramiento jurídico, nexo o relación con los organismos del estado u otras organizaciones);
  2. oferer un lugar de encuentro, de participación donde se pueda reflexionar con talleres, eventos culturales, y cine debate. 
Talleres & Capacitaciones
  • informática, gastronomía, costura e idiomas (Quechua, Aymara, Guaraní e Ingles).
  • prevención y capacitación en talleres sobre Violencia de género, derechos en la salud sexual y reproductiva, difusión de la Ley de migraciones y temas de discriminación y xenofobia

Objectivo
La comunidad emigrante , especialmente las mujeres . De ahí el deseo de instalar el Centro en Espeleta y parte del municipio de Quilmes donde viven +5000 Bolivianos, +4000 Paraguayanos et +1000 Peruvianos, sin contar sus hijos. Una gran mayoría trabaja en la horticultura familiar, fabricación de ladrillos y empresas familiares, textiles y  gastronómicas. 

El mayor sueño de Reina y su equipo
Crear la Casa Refugio para la Mujer Emigrante , donde se albergarían a todas aquellas personas que:
  • estén atravesando violencia en el ámbito familiar y no saben a dónde recurrir para no regresar a la casa del agresor ,
  • llegan de otro país por problemas de salud y necesitan un lugar para quedarse mientras realizan su tratamiento
  • se encuentran siendo víctimas de trata laboral o sexual.
La historia de la asociación

La asociación fue creada a raíz de la muerte violenta de Marcelina Meneses , la hermana de Reina. Marcelina Meneses nació en Bolivia. Tendría 45 años hoy. Su vida no fue fácil. Hija de una familia de 4 hijos, viuda y madre a los 17 años de una niña , Jimena que nació con un gran problema congénito en la cadera , que obligó Marcelina a abandonar su país para ir a Argentina . Aqui, conoció a su segundo marido, el hermano de la Reina . Tuvieron dos hijos , Jonathan David y Joshua Alejandro.
El 10 de Enero del 2001, Marcelina y su bebe Joshua de dies meses viajaban en el tren rumbo al hospital. En el viaje fueron agredidos por su nacionalidad mediante insultos y terminaron muertos al costado de las vías después de ser arrojados del tren en marcha. Las circunstancias de sus muertes tienen connotaciones racistas y xenófobas .
El caso fue publicado mediáticamente a nivel nacional e internacional, inclusive en los círculos políticos con compromisos verbales de ambos Estados, Argentina y Bolivia y se puso en conocimiento del Alto Comisionado  por los Derechos Humanos de las Naciones Unidas (Mary Robinson). Se realizaron marchas durante un año todos los días 10 de cada mes. 
La causa lamentablemente se ha cerrado por falta de testigos y solo se presento un único testigo, que fue descalificado por la fiscalía que estaba a cargo del Fiscal.
Entonces, Reina
inició la lucha para que las mujeres emigrantes no vivieran la atrocidad de su hermana . En  Octubre de 2009 pudo viajar a la Paz –Bolivia  y visitar diferentes instituciones y políticos hasta una Diputada pero sin éxito. Ella no se desanimó , porque la muerte de su cuñada dejo un niño en la actualidad de 17 años que tiene problemas psicológicos y un retraso madurativo y una hija que se encuentra viviendo con sus abuelos en Bolivia y ella es la que necesita las últimas operaciones.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire